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Vivant selon nos propres idées intérieures, nous fermons en fait nos yeux à la réalité. Voilà ce que sous-tend ce passage. La discrimination ne rend pas la réalité plus claire ; elle a plutôt tendance à l’embrouiller. Dès que nous usons de nos facultés intellectuelles à l’exclusion de l’esprit, nous entrons en fait dans un monde de notre propre invention. Ces deux vers nous donnent la solution. Pour être en
contact avec la réalité, nous devons empêcher notre esprit de discriminer. C’est
seulement ainsi que nous nous concentrerons sur ce qui nous unit, plutôt que sur
ce qui nous sépare.
Chercher la pureté et la paix dans la dislocation du monde est une attitude d'exagération. On peut retrouver le calme intérieur même dans ce monde désordonné en ne se chagrinant pas de la souillure du monde et en acceptant de suivre le mouvement universel sans pour cela vouloir qu'il s'arrête. Nous ne sommes pas sur la bonne voie en croyant que nos idées intérieures sont les meilleurs, car chacun de nous à sa propre idée. Le fait d'y croire coûte que coûte, nous rend donc aveugle car nous manquons de discernements vis à vis de l'autre. Nos rêves et espérances fonderont dès lors comme la neige au soleil. Acceptons tout le monde tel qu'il est, en ne jugeant pas l'autre. La Loi universelle est pareille pour chacun de nous, personne ne peut y échapper. On peut seulement essayer de vivre le plus possible en "harmonie" avec elle. retour vers le poème partie suivante
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