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Au-delà de l'1

 Deux provient d’un,
Et pourtant il ne peut conserver l’Un.

Lorsqu’un esprit ne prend pas son envol,
Une myriade de dharmas demeure sans effet.

Sans défaut, sans dharma,
Nul envol, nul esprit.

Même dans la vacuité, lorsque notre esprit se repose enfin, nous sommes toujours conscients de nous-mêmes. C’est seulement une fois que la conscience de soi est dissoute que l’on est en mesure d’atteindre l’unité avec la vacuité en soi, autour de soi, car le vide en soi est aussi le vide autour de soi.

Toute forme de distinction aura finalement disparu. Il y aura plus d’objet puisque l’on aura cessé d’être sujet. On se retrouvera au cœur d’un monde de vacuité dans lequel sujet et objet ne feront qu’un. On ne pourra même plus faire la différence entre la vie et la mort.

C’est dans cette unité que sera atteinte la perfection. L’imperfection existe seulement dans l’esprit. Au moment où l’esprit s’élimine – lorsque l’on pénètre la vacuité – l’imperfection disparaît d’elle-même et chaque chose se revêt de perfection.

Ces trois derniers paragraphes représentent ma tentative d’expliquer l’effort du poète pour expliquer l’inexplicable. Tant le poète que moi-même marchons sur un terrain glissant. Il est virtuellement impossible de décrire réellement ce qui réside au-delà du langage.

La seule façon de découvrir la possibilité et la réalité de l’unité, c’est de s’y rendre. Le poète ne peut que montrer le chemin.
Derek Lin.

 

 

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