chapitre 1
chapitre 2
chapitre 3
chapitre 4
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Pensées et enseignements de Confucius
Confucius
Au début que nous habitions Oostende, pendant les travaux
d’emménagement, nous n’avions pas toujours le temps, ni l’envie de cuisiner.
En fouinant dans la ville, nous avons trouvé un restaurant chinois, joliment
décorée.
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Petit à
petit, des liens se sont tissés entre les tenanciers et nous. J'ose affirmer qu’il s’agit d’amitié,
et en dehors des
petits cadeaux qu’elle nous tend régulièrement, elle m’a offert une chose magnifique : elle m’a prêté un livre en anglais des « Discours et proverbes de
Confucius ». La préface est en chinois, autant vous dire que je ne comprends
rien. Je lui ai demandé l’autorisation de traduire ce livre de l’anglais vers
le français, avec l’intention de le mettre sur mon site web. Les paroles
récoltées sont de l’année 1898, et sont plein de valeurs, parfois perdues dans
le monde actuel. Je ne porte aucun préjugé, je laisse à chacun la possibilité
d’épuiser ce dont il aura besoin.
Donc,
voici, ma traduction libre, d’un livre plein d’enseignements.
Merci Ma
Dame !
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PS.
Si vous voulez connaître l’adresse de ce resto où l'on mange pour des prix plus
que démocratiques,
rendez-vous sur son
site Web. |
Chapitre 1
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C’est un plaisir, en
effet, d’acquérir le savoir. Au plus on avance dans cette voie, au plus on
aime mettre en pratique ce savoir. Un plus grand plaisir encore se ressent
quand des amis ou des esprits sympathiques viennent de loin en quête de ses
propres connaissances.
Mais, il ne sera réellement Sage que lorsque celui-ci ne
ressentira plus aucune perturbation de l’esprit, même s’il s’aperçoit qu’il
n’est pas un homme.
-
Un homme qui est un bon
fils et un bon citoyen ne sera jamais un homme disposé à se disputer avec les
autorités et l’on ne le surprendra pas à déranger l’ordre et la paix de
l’Etat.
Un homme sage consacre son attention sur l’essentiel des fondations de la Vie.
Une fois ces fondations construites, la Sagesse viendra. Alors, pour être un
bon fils et un bon citoyen, il ne faut pas détruire cette forme de vie morale
de cet édifice.
-
Avec un discours
vraisemblable et des mœurs excellentes, la Sagesse se modifiera en rôle moral.
-
Chaque jour, j’examine
ma conduite personnelle vis-à-vis des autres en me posant trois questions :
-
si je me suis acquitté
des tâches qui m’ont été confiés par d’autres et si ne n’ai pas manqué de
connaissance,
-
si, lors de mes
rapports avec mes amis, je n’ai pas manqué ni de sincérité, ni de loyauté
-
si je n’ai pas échoué
à pratiquer ce que je professe dans mon enseignement envers les autres.
-
Quand on dirige les affaires d’une grande
nation, l’homme doit être sérieux en affaires, confiant et ponctuel dans ses
engagements. Il doit étudier l’économie des dépenses publiques et aimer le
bien-être du peuple Il doit faire travailler le peuple au bon moment durant
l’année
-
Un jeune homme devrait
être un bon fils à la maison et un bon citoyen du monde. Il doit être
circonspect et confiant. Il doit donner sa sympathie à tous, mais doit être
intime avec les personnes honorables. S’il en a l’opportunité et s’il peut
consacrer du temps, il consacrera ce temps à la recherche littéraire.
-
Quelqu’un qui peut
apprécier le mérite chez un homme comme la beauté chez une femme, qui fait
tout son possible pour s’acquitter de ses tâches envers ses parents, qui est
prêt à sacrifier sa vie pour son Prince, est considéré comme digne de
confiance auprès de ses amis. Quoique l’on puisse dire de lui que cet homme
soit sans instruction, je dois le considérer comme un homme réellement
instruit.

-
Un homme sage qui n’est
pas sérieux, n’inspirera aucun respect. Ce qu’il apprendra ne restera pas
éternel. Faites en sorte que la conscience et la sincérité soient vos
premiers principes. N’ayez pas d’amis qui ne vous ressemblent pas. Et si vous
avez de mauvaises habitudes, n’hésitez pas à les changer.
-
En cultivant le respect
de la mort, et en renvoyant la mémoire vers le passé lointain, l’esprit moral
du peuple s’éveillera pour grandir en profondeur.
-
Un homme demanda :
Comment cela se fait-il que quand le Maître entre dans un
pays, il soit informé de l’état actuel et de la politique du gouvernement ?
Chercha-t-il l’information lui-même ou est-ce que l’on la lui donnait ?
Le Maître, répondit le disciple, était indulgent, simple,
profond, modeste et courtois. C’est pourquoi il obtint toute l’information
désirée. La manière dont le Maître demanda les informations étaient différentes
que celles d’autres peuples.
-
Quand le père de l’homme
est toujours en vie, le fils devrait respecter ce que le père aimerait que le
fils fasse, et quand le père est mort, respecter ce que le père a fait. Si un
fils ne change pas les principes de son père dans sa propre vie après trois
années de deuil, peut être considéré comme un bon fils.
-
Dans la pratique de l’Art,
c’est la spontanéité naturelle qui est précieuse. En appliquant les principes
de l’Art des anciens Rois, c’était en cette qualité que l’on reconnaissait
l’excellence du travail. Aussi bien de petits travaux comme les grands
étaient guidés par ce principe.
En étant naturel, il y a toutefois une chose interdite. Pour le savoir, il
est nécessaire d’être naturel en restreignant l’impulsion d’être naturel qu’au
principes stricts de l’Art. C’est cela qui n’est pas permis.
-
Si vous faites des
promesses dans les limites de ce qui est juste, vous serez capable de tenir
votre parole. Si vous limitez votre ferveur dans les limites du jugement et
du bon goût, vous serez protégés des insultes et de la déconfiture. Si vous
vous liez d’amitié par convenance, vous pourriez dépendre de ces personnes.
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Un homme bon et sage,
pour ce qui concerne la nourriture, ne devrait jamais chercher à céder à son
appétit. En s’hébergeant, l’homme ne devrait pas être trop soucieux de son
confort. Il doit être assidu en affaires et mesurer ses propos oraux. Il
doit rechercher la compagnie d’hommes de vertu et de savoir pour tirer profit
de leurs enseignement et suivre leur exemple. De cette manière, l’homme peut
devenir réellement cultivé.
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Un disciple dit à
Confucius :
Etre pauvre et ne toujours pas être servile … ou être riche et ne toujours pas
être fier… que dites vous de cela ?
Confucius répondit :
C’est bien, mais ce serait toutefois mieux d’être pauvre et d’être traité de
manière satisfaisante ; d’être riche et déjà savoir comment être courtois.
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Les uns ne devraient pas
se sentir concernés de ne pas être compris par des hommes. Par contre,
d’autres devraient être concernés de ne pas pouvoir comprendre les hommes.
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